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Mardi, Pater Tepozteco

Mardi, c’est montée au Tepozteco : s’il y a aussi des airs de déjà vu, la réponse est oui j’y suis déjà allée.
Tepoztlán au réveil, sur la place au dessus du marché.

« Tepoztlán » signifie « le lieu de la hache de cuivre », en référence à l’attirail du dieu des lieux, Ometochtli-Tepoztécatl (dieu du pulque !).

Petit déjeuner dans le marché, un niveau en dessous de la place du kiosque : il y a une bonne grimpette jusqu’au Tepozteco, un café avant le démarrage est toujours le bienvenu.

En prenant la rue principale vers le Tepozteco, on commence à apercevoir le bout du chemin, qui est la pyramide tout en haut du Tepozteco.

Dame pyramide a son importance : construite entre 1150 et 1350 après Jésousse, elle a été un important lieux de pèlerinage, accueillant notamment des pèlerins qui venaient depuis le Guatemala.
Pour ceux qui ne l’auraient pas vue.

Pour ceux qui ne l’auraient toujours pas vue.

Pater mimosa : en bas de la montée, là où c’est toujours bien praticable avec des escaliers qui ont une forme d’escaliers et pas de pierres écroulées comme la suite du chemin, il y a ce petit arbuste coupé en deux. Une dame nous a dit que ce serait du mimosa, à confirmer, je ne trouve toujours pas l’info.

Quand on commence vraiment à voir la fin du chemin, on aperçoit même quelques escaliers au fond.

Les photos rendent évidemment très peu les impressions vertigineuses : ici on ne se représente absolument pas la taille ni la distance, mais en apparence, cela me rappelle un peu les cheminées de fée des Alpes.

La grimpette vaut le coup : la récompense est belle, point de vue imprenable sur Tepoz et pyramide en prime, le tout accompagné d’une faune curieuse qui se laisse voir et approcher.

Ici, les charognards de « zopilotes ».

Et puis les vedettes du Tepozteco, ce sont les coatis, que les mexicains appellent communément et à tort « tejones » (blaireaux).

Mieux vaut avoir des yeux partout : malgré leur petit air sympatique, ils vont jusqu’à dépouiller les touristes…

En fait au bout d’un moment on en vient à se demander qui des coatis-bonnes-gueules ou des vautours-sales-gueules sont les plus rapaces. Avec le touriste au moins, on a trouvé la réponse.

Sur la descente, on a choisi de ne pas toujours reprendre le sentier battu et de nous laisser porter par le vent. Cela nous aura valu quelques jolies surprises.